top of page

Le peau à peau

​

​

Ce moment si précieux, si unique que devrait vivre chaque maman avec son bébé, qu'il soit né prématuré ou à terme.

Recommandé dés les 1ères minutes de la naissance afin de permettre à bébé d'être dans la continuité physique

des sensations qu'il a connu in utero.

 

La peau est un système sensoriel recouvert de millions de récepteurs qui communiquent directement avec le cerveau.

Le contact cutané stimule les nerfs sensoriels de la peau et va déclencher la libération d'ocytocine (hormone du bien-être) chez la maman tout comme chez bébé. L'ocytocine va permettre à la maman d'être plus apaisée et pourra plus facilement interagir avec son bébé. Cette proximité maman bébé est essentielle pour que la transition entre la vie utérine et extra-utérine se passe au mieux. Elle va de ce fait permettre de construire une relation sécurisante et un meilleur attachement mère-bébé.

​

La position idéale pour favoriser le peau à peau est la position semi assise, les jambes légèrement relevées. Bébé est placé à plat ventre, avec ou sans couche contre la poitrine nue, sous un lange ou un vêtement large. Bébé sera maintenu au niveau de sa tête et sous ses fesses. Son nez et sa bouche doivent être bien dégagés.

​

​

​

​

​

Le peau à peau permet :

​

​

         - de maintenir sa température corporelle et son rythme cardiaque ;

​

         - de stabiliser sa respiration, sa glycémie  ;

​

         - de favoriser la mise en place de l'allaitement maternel puisqu'il stimule le réflexe d'éjection et la production de lait, et renforce l'instant de bébé à prendre le sein ;

​

         - a des effets relaxants : pleurs limités, bébé plus détendu, plus disposé et compétent à prendre le sein, moins de stress ;

​

         - peut réduire la sensation de douleur lors de la prise de sang, d'injection....

​

​

Chez le bébé prématuré, soit né avant 37 semaines, le peau à peau est recommandé dés que son état de santé le permet, il va favoriser la maturation du système digestif et du système nerveux, va améliorer sa prise de poids, permettre un sommeil plus réparateur, stabiliser ou diminuer ses besoins en oxygène, ainsi que tout les bienfaits cités plus haut.

​

Les études démontrent que le peau à peau durant les 8 premières semaines de vie est stimulant, le plus important pour le cerveau de bébé. Ce constat physique peut donc être répèté à la maison aussi souvent que les parents le désirent. Il est bien entendu que ce soin peut également être fait par le papa qui souhaite établir cette relation si particulière avec son bébé

​

​

​

​

​

​

​

​

Le bain

​

​

Quand donner le 1er bain ? Il n'y a pas d'urgence

​

*Dans les années 80, on baignait les bébés après la naissance, ils avaient quelques minutes de vie.

​

*Dans les années 2000, c'est moins systématique mais les habitudes persistent.

​

*2009-2010, le 1er bain est donné le lendemain. Un bébé qui vient de naître n'est pas sale (non, non ! ). Il faut privilégier le peau-à-peau, garder le vernix, cette substance crémeuse très épaisse qui protège et hydrate la peau.

Donner le bain trop tôt risque de refroidir le bébé, et il devra dépenser beaucoup de calories pour lutter contre cette baisse de température et risquera l'hypoglycémie. De plus il est impossible passer à coté de la délicieuse odeur que dégage un nouveau-né.

​

*2012-2013, on attend le 2ème jour.

​

L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande de reporter le bain au 2e, 3e jour de vie et si possible voir plus.

​

​

​

​

​

Le bain dans les conditions les plus optimales :

​

​

        - Choisissez le moment idéal, où vous avez le temps, vous n'êtes pas fatiguée, pas stressée, où vous serez peut-être deux ;

​

        - Assurez-vous que ce ne soit pas l'heure de la tétée ;

​

        - Veillez à ce que la pièce soit bien chauffée, et que vous avez à portée de main tout le matériel nécessaire ;

​

        - On ne le répète jamais assez mais ne laissez jamais bébé seul sur le plan de lange même quelques secondes ;

​

      - Expliquez à votre bébé ce que vous allez faire avec des mots simples. Bébé va avoir des sensations et pourra faire la correspondance entre un mot et une sensation ;

​

      - Déshabillez votre bébé en lui tenant toujours une main d'un geste sûr, cela va le contenir et le rassurer ;

​

      - Ne le laissez jamais nu sur une serviette, au fur et à mesure du déshabillage, couvrez le avec la serviette ;

​

     - La pince de sécurité pour tenir votre bébé dans l'eau est très simple : sa tête repose sur la face interne de votre poignet, votre pouce est placé sur son bras et vos autres doigts sous son bras d'où une image de "pince". Votre autre main sera placée sous ses fesses ;

​

     - L'immersion dans l'eau se fait de façon progressive. Commencez par ses pieds, ses fesses puis son dos ;

​

      -Vous le tenez de façon sûre grâce à votre "pince" vous pouvez donc retirer votre main de sous ses fesses, et rapprocher ses pieds du bord afin qu'il touche la partie de la baignoire, cela va lui donner une limite (tout comme dans le ventre de maman, il était entouré de limites) ;

​

     -Regroupez ses mains et posez les sur son thorax, maintenez- les afin qu'il n'est pas peur et immergez le un peu plus dans l'eau pour éviter qu'il n'ait froid ;

​

      -N'ayez pas peur de lui immerger les oreilles. Quelques gouttes sont entrées dans son nez ? dans sa bouche ? Ne paniquez pas, redressez le un petit peu. Parlez lui, rassurez le ;

​

      -Le savonnage n'est pas une obligation à chaque bain, privilégiez le à la fin du bain afin que bébé ne reste pas dans une eau savonneuse trop longtemps ;

​

     -Les 1ers bains ne sont pas très longs environ 5-7 minutes, mais ne chronométrez pas, vous verrez de par vous même comment se sent votre bébé, et vous saurez adapter la durée du bain ;

​

     -La sortie se fera plus rapidement que l'immersion dans l'eau. Une nouvelle fois vous le soutenez sous les fesses pour le glisser au plus vite sous la serviette. Couvrez lui rapidement la tête et serrer le pour qu'il se sente bien contenu, une nouvelle fois. Laissez le quelques instants avant de le sécher sans trop le découvrir.

       

          -Il n'y a aucune raison médicale à baigner son bébé tout les jours. 

​

​

Vous avez réussi à offrir ce moment de tendresse et de bien-être à votre bébé sans trop de stress, ni d'appréhension.Ce moment fut tout aussi agréable pour vous. Vous avez fait confiance à votre bébé, vous avez communiqué ensemble, vous vous êtes fait confiance. Vous devenez parents.  

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

L'ictère ou jaunisse du nouveau-né 

 

​

Il n'est pas rare qu'à la maternité bébé fasse une jaunisse.

Banale, sans gravité, mais à surveiller rigoureusement. Elle se traduit par un excès de bilirubine dans le sang.

​

Pour comprendre : 

Les globules rouges sont rouges car elles contiennent un pigment rouge appelé hémoglobine (protéine qui véhicule l'oxygène dans le sang). Lorsque l'hémoglobine est détruite, elle se transforme en un autre corps appelé bilirubine qui elle est un pigment jaune.

Nous détruisons en permanence des vieux globules rouges pour en fabriquer des neufs. Nous fabriquons tous quotidiennement de la "jaunisse" qui s'élimine dans les urines, d'où sa couleur jaune.

Au cours de sa vie intra-utérine, le foetus produit de la bilirubine que le foie de la mère élimine.

A la naissance le bébé naît avec un stock important de globules rouges, son foie doit prendre le relais et évacuer seul la quantité de bilirubine. Celui-ci étant encore immature, il ne l'élimine pas encore correctement, le bébé "jaunit", on parle alors d'ictère.

​

La jaunisse peut également résulter d'une production accrue de bilirubine consécutive à une bosse après une naissance difficile, à une infection, à une incompatibilité sanguine (maman n'a pas le même groupe ou rhésus que son bébé et développe des anticorps qui détruisent les globules rouges du bébé provoquant chez lui un excès de bilirubine ).

​

Lors de son séjour à la maternité, l'équipe soignante observe le teint du bébé. En cas de doute, il est utilisé un appareil que l'on appelle "BTC" (bilirubinomètre transcutané) qui projette un flash lumineux sur la peau. Les chiffres indiqués sont analysés sur une courbe définie selon le terme, l'âge du bébé. Parfois une prise de sang sera demandée par le pédiatre afin de doser plus précisément le taux de bilirubine .

​

On parle d'ictère physiologique lorsque celui-ci ne nécessite aucun traitement. Le foie va peu à peu faire son travail. La surveillance du bébé sera régulière. Dans le cas contraire, le traitement de la jaunisse sera la "photothérapie", (parfois traitée en service de maternité si celui ci dispose de l'appareil ou en service de néonatalogie).

​

Le bébé sera placé nu, les yeux protégés par un masque sous une lumière bleue. Il sera scopé afin de permettre la surveillance de sa saturation (taux d'oxygène dans le sang), sa fréquence cardiaque et sa fréquence respiratoire.

​

Le pédiatre définira de la durée d'exposition en fonction du poids du bébé, de la courbe et de la sévérité de l'ictère.

​

L'ictère néonatal n'est pas grave tant que le taux de bilirubine ne dépasse pas le seuil défini par l'âge du bébé ou tant que celui-ci est traité.

 

Dans de rare cas, le  processus de production de bilirubine est accéléré ou le mécanisme d'élimination est ralenti. Le taux de bilirubine peut-être très élevé et doit nécessiter une prise en charge rapide du bébé, sinon la bilirubine peut se déposer sur les noyaux cérébraux et avoir de lourdes conséquences.

On parle d'ictère nucléaire.

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Connaissez-vous la différence entre les régurgitations et les vomissements ? 

​

La régurgitation est aussi appelée "trop plein", c'est un retour spontané de lait non digéré, sans odeur qui habituellement remonte dans l'heure qui suit la tétée. Cela arrive souvent au bébé qui boit rapidement, sans faire une pause, ou lors de la mobilisation après la tétée. On posera le diagnostic de régurgitation quand il y a un retour de lait 2 fois ou plus par jour pendant au moins 3 semaines et plus.

Dans les dernières études, les régurgitations ressortent comme symptôme le plus fréquent chez le bébé et on remarque que 40 % des bébés ont encore des régurgitations à l'âge de 3-4 mois et ce pourcentage diminue à 5 % quand le bébé mange ou marche.

​

Le vomissement est quand à lui un retour de lait qui a déjà subi un début de digestion. Le lait qui remonte est alors caillé et a donc une odeur plus forte. Les vomissements en jet chez un très jeune bébé sont fréquents, soit une à deux fois par jour, en raison de l'immaturité du sphincter, un muscle situé à l'entrée de son estomac. Toutefois, les vomissements en jet à toutes les tétées sont anormaux chez un jeune bébé et peuvent provoquer une déshydratation, une irritabilité, une somnolence, plusieurs symptômes pouvant faire penser à une sténose au pylore : une affection nécessitant une intervention d'urgence.

​

Il y a aussi le reflux, qui lui, fait appel à l'observation d'un ensemble de symptômes : le bébé ravale tout le temps après la tétée, on le voit déglutir même si on ne voit rien sortir de sa bouche, il est souvent inconfortable en position couchée à plat et pleure d'avantage dans les 2h qui suivent la tétée, parce que plutôt que d'aller vers l'intestin, son lait mêlé à une enzyme digestive acide remonte de l'estomac à l'oesophage qui devient ainsi irrité.

Les reflux sont eux aussi causés par l'immaturité du sphincter à l'entrée de l'estomac mais la différence avec le vomissement c'est que les reflux sont plus réguliers, ils se produisent presque à toutes les tétées.

Ces reflux ont un pic souvent autour de  4 mois et se dissipent ensuite pour s'estomper vers 8-12 mois. Le bébé par réflexe sera parfois porté à boire moins à la fois, mais plus souvent pour se protéger de la douleur, de l'inconfort crée par l'acidité qui remonte du contenu de l'estomac.

​

La plupart du temps il n'y a pas de quoi s'inquiéter . Si le poids du bébé suit sa courbe de croissance normale même s'il régurgite, vomi ou a des reflux cela n'affectera pas son développement, c'est un passage obligé, une transition.

​

Pour être rassurés et conseillés, consultez votre médecin ou pédiatre.

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Les pleurs

​

​

Les pleurs de bébé sont une façon de solliciter l'adulte, d'exprimer une douleurs, un besoin, une émotion.

Un bébé ne pleure pas pour rien.

On ne parle pas de caprice à quelques jours de vie. Le cerveau du bébé n'est pas assez développé pour organiser un caprice, et ce, pas avant 3 ans.

Il est parfois très difficile de trouver une raison aux pleurs de son bébé. On se sent parfois seul, démuni, et bébé se sent incompris. Mais il ne faut surtout pas les ignorer. Les pleurs sont le seul moyen que bébé a de communiquer avec vous. Avec le temps vous arriverez à les décoder.

​

Les pleurs du soir qui arrivent bien souvent à partir de 18h-20h peuvent être assez déroutants pour les parents car difficiles à calmer.

vous avez tout fait (changé, fais téter, câliné, porté en écharpe, mis en peau à peau, baigné, fait téter de façon non nutritive) mais les pleurs ne cessent toujours pas. Pour lui, ses pleurs représentent une façon de "décompresser", de "décharger le trop plein" de sa journée (bruit, stress). Il a besoin de relâcher ses émotions, ses ressentis.

​

Parfois dépassés, impuissants car cela peut durer des heures, vous vous sentez à bout. Expliquez lui que vous avez tout tenté pour le rassurer, l'aider, l'apaiser mais que là vous ne savez pas, plus...vous ne comprenez pas ses pleurs.

Alors vous allez passer le relais à papa, mamie, ou à une autre personne, juste le temps pour vous de "prendre l'air", de souffler, de vous poser, de vous reposer. Votre bébé est une véritable éponge et à peut-être ressenti votre fatigue, votre agacement ou une tout autre émotion de votre part. Cela ne fera pas de vous un mauvais parent.

​

Ne pas répondre aux pleurs de bébé, les ignorer peut avoir des effets très néfastes, cela peut augmenter le stress du bébé (en augmentant le taux de cortisol qui est l'hormone du stress) il pourra ainsi développer un manque de confiance, des angoisses, des peurs, des troubles du sommeil, de l'anxiété, des dépendances, des symptômes dépressifs qui pourront se retrouver à l'âge adulte.

​

Une des meilleures façons que vous aurez de calmer les pleurs de votre bébé (après vous être assurés bien évidemment qu'il n'ait pas faim, qu'il soit propre, qu'il n'ait pas mal...) sera de le CÂLINER.

​

Des études ont démontré que les câlins stimulent chez le bébé la sécrétion de deux hormones : l'ocytocine (hormone de l'attachement qui réduit la production de cortisol) et l'hormone de croissance. Ils favorisent également les capacités intellectuelles et affectives du bébé.

​

Priscilla DUNSTAN est une chanteuse lyrique australienne. Elle affirme avoir décrypté les pleurs des bébés grâce aux differents sons qu'ils émettent. Pendant  des années elle a étudié les sons des pleurs des bébés du monde entier. Dans son livre elle apprend aux parents à décoder les cris de leur bébé.

​

Ci-dessous retrouvons le vocabulaire qui se met en place dés la naissance.

Essayons enfin de comprendre le langages de nos bébés.

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

​

(source: journal ANAP)

​

Il est bien entendu évident que tout comportement inhabituel, et pleurs intensifs vous amèneront à consulter votre médecin.

​

​

​

​

​

​

​

​

Sein ou biberon ?

​

​

Préférer donner le sein ? Préférer donner le biberon ?

​

L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande un allaitement au sein exclusif jusqu'à 6 mois, mais certaines mères ne se sentent pas prêtes. Ce choix est personnel. Il faut s'écouter.

Il y a des cours de préparation à la naissance qui peuvent aiguiller votre choix qui n'est pas encore certain. Mais la décision que vous aurez prise sera la meilleure pour vous. Un choix qui peut-être partagé avec le futur papa.

​

Si l'idée d'allaiter votre bébé vous fait peur par méconnaissance de l'allaitement maternel vous pouvez rencontrer au cours de votre grossesse une conseillère en lactation qui vous fournira les conseils nécessaires au bon démarrage et déroulement de celui-ci. Mais ayez dans l'idée que toute femme à la capacité physiologique d'allaiter, et qu'une grande motivation sera essentielle.

​

La tétée de bienvenue proposée dés la naissance -si bébé va bien- peut également influencer votre choix. Et si l'idée de donner le sein n'est pas quelque chose pour lequel vous vous sentez à l'aise, et si vous souhaitez pouvoir faire participer le futur papa dans la manière de nourrir votre bébé alors préférez donner le biberon et ce, sans culpabilité, aucune.

​

Le meilleur, quant à votre choix sera la façon de nourrir avec plaisir votre bébé et la relation positive que vous créerez avec lui, ce, quelque soit le mode d'alimentation.

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Nouveau-né
bottom of page